Une nouvelle étude semble montrer l'alignement de PAN dans l'espace
Les auteurs y examinent des cas au cours desquels des sources lumineuses temporaires semblaient s'aligner dans le ciel terrestre, soutenant ainsi l'hypothèse d'une origine artificielle.

Le groupe de quinze auteurs, dirigé par le Dr Beatriz Villarroel, présente les cas les plus significatifs d'une étude précédemment rapportée par Sentinel News. Dans cet article précédent, ils ont utilisé le projet VASCO pour détecter des anomalies lumineuses datant de l'ère pré-spatiale, pendant les essais nucléaires. Ils ont trouvé plus de 100 000 PAN, avec un maximum de 4 528 en une seule journée. Même avec une estimation prudente, car la même source aurait pu être enregistrée sur plusieurs plaques photographiques, cela représente un nombre étonnamment élevé de candidats OVNI.
Cet article est intitulé « Aligned, multiple-transient events in the First Palomar Sky Survey Spanish Virtual Observatory » (Événements alignés et multiples transitoires dans le premier relevé du ciel de l'Observatoire virtuel espagnol de Palomar). Les auteurs donnent un exemple particulièrement intéressant :
Une découverte particulièrement intrigante du projet VASCO a été présentée dans Villarroel et al. (2021) : neuf objets faibles, semblables à des étoiles, qui sont apparus et ont disparu simultanément sur une plaque POSS-I des années 1950. Ces transitoires n'étaient pas visibles sur une autre plaque prise une demi-heure plus tôt, ni sur une troisième plaque six jours plus tard. Toutes les explications astrophysiques connues ont été envisagées, mais jugées peu plausibles. La densité de surface de ces transitoires était trop élevée pour être attribuée à un phénomène naturel connu. La question de savoir s'il s'agissait d'une contamination inconnue de la plaque avec des défauts ressemblant à des étoiles ou d'une véritable observation astronomique reste sans réponse. Si elles sont réelles, une explication pourrait être qu'elles ont été causées par des réflexions solaires d'objets plats et hautement réfléchissants en orbite géosynchrone (GSO) autour de la Terre.
Pour ajouter à l'intrigue, Solano et al. (2023) ont récemment signalé un événement transitoire triple brillant survenu le 19 juillet 1952, découvert parmi un ensemble de ∿5000 transitoires POSS-I de courte durée (Solano et al. 2022). Comme dans le cas précédent, les objets sont apparus et ont disparu en l'espace d'une seule exposition de 50 minutes. Leur luminosité (r ∿15 - 16 mag) rend la contamination peu probable. Il est à noter que cet événement particulier coïncide dans le temps avec l'une des anomalies aériennes les plus documentées de l'histoire : le « UFO flap » de Washington D.C. de juillet 1952, qui s'est déroulé pendant deux week-ends consécutifs (18-19 et 26-27 juillet).
Les auteurs décrivent ainsi l'un des processus qu'ils utilisent pour limiter les faux positifs et les causes prosaïques :
Les transitoires naturels se produisent à un taux plusieurs ordres de grandeur inférieur à celui des reflets provenant d'objets artificiels. Même la détection de deux transitoires naturels à quelques minutes d'arc l'un de l'autre pendant une exposition d'une heure est extrêmement improbable. En revanche, les reflets causés par la réflexion solaire sur des surfaces planes et très réfléchissantes à haute altitude, telles que les orbites géosynchrones, peuvent donner lieu à de multiples transitoires ponctuels simultanés lors d'une seule image à longue exposition. Si les reflets proviennent du même objet, ils peuvent apparaître alignés le long d'une bande étroite ou d'une ligne droite. Dans des géométries simples, les reflets pourraient être équidistants et de luminosité similaire. Cependant, des structures de surface plus complexes peuvent entraîner un espacement irrégulier et un flux variable (par exemple, Nir et al. 2020 ; Villarroel et al. 2022). Des objets volant en formation ou en essaims coordonnés peuvent également être observés le long de motifs géométriques.
Les 5 meilleurs candidats ont ensuite été sélectionnés. Voici le candidat n° 5 :
Nous montrons le candidat dans les scans SuperCosmos des images POSS-I rouge (à gauche) et POSS-II rouge (à droite) (inversées). Les transitoires sont marqués d'un cercle bleu. Le candidat dont les coordonnées ont été mesurées est marqué d'une croix (+).
Nous montrons le candidat dans les scans SuperCosmos des images POSS-I rouge (à gauche) et POSS-II rouge (à droite). La rangée supérieure montre un alignement de 3 points dans un arcsec. La rangée inférieure montre un alignement de 5 points dans un arcsec. Les transitoires sont marqués d'un cercle vert. Le candidat dont les coordonnées ont été mesurées est marqué d'une croix (+). Les lignes pointillées indiquent l'alignement (la double ligne blanche pour l'alignement plus épais en dessous).
Cette formation étonnante de points est peut-être l'image la plus significative de l'histoire de la recherche astronomique sur les PAN.
Cependant, ce qui rend ces événements encore plus intéressants, c'est que le candidat 5 se produit à la même date que l'une des observations massives d'OVNI les plus célèbres de l'histoire, à savoir le Washington UFO flap de 1952 (Villarroel 2024).